Côté comics en janvier, c’est encore un peu Noël.
Une œuvre emblématique du formidable scénariste Garth Ennis nous revient, éditée cette fois-ci par Urban Comics.
L’union d’un archange et d’une démone a donné naissance à Genesis, une entité ayant connaissance des secrets du paradis et de l’enfer. Suite à cet événement, Dieu préfèrera démissionner.
Emprisonné jusque-là sous la garde des Adéphins, Genesis parvient à s’échapper. Son but: s’unir à l’esprit d’un mortel afin d’élever sa conscience.
Jesse Custer est pasteur dans la petite bourgade d’Annville. Son lourd passé et son penchant pour l’alcool l’incitent souvent à douter et remettre en question sa foi.
Le dimanche suivant une soirée bien arrosée, alors qu’il officie, Genesis pénètre son corps. S’en suit une explosion soufflant l’église et l’intégralité des occupants…
Au même moment, Tulip O’Hare arrive à Annville en compagnie de Cassidy dont elle a croisé la route en tentant d’échapper à la mafia. Dans leur fuite, Cassidy a pris une balle en pleine tête sans broncher et s’est simplement couché à l’arrière du pick-up, enroulé dans une bâche.
Alertée par l’explosion, Tulip découvre dans les décombres le corps inerte du révérend Jesse Custer. Il est indemne !
Il se trouve qu’à une autre époque, Jesse et Tulip ont connu une relation passionnée. Mais les explications attendront car le shérif et les secours arrivent déjà sur place.
Cernés par les forces de l’ordre, Jesse, sans en avoir pleinement conscience, utilise la voix de Dieu, lui permettant de plier n’importe qui à sa volonté. Ils profitent alors de cette confusion pour prendre la fuite.
Mais une autre menace rôde, le Saint des Tueurs est à leur poursuite…
Publiée à l’origine par Vertigo entre 1995 et 2000, la série Preacher compte 66 épisodes. Ce premier recueil en regroupe les 12 premiers, l’ensemble devant être publié en 6 albums.
La série a connu bien des déboires en France : une parution avortée chez Vertigo, une rupture de stock et pas de réimpression chez Panini… Les éditeurs ont mis notre patience à mal !
Mais je dois avouer que ça valait le coup, le travail d’Urban Comics est une merveille et rend hommage à ce monument du comics.
Violence, blasphèmes, sexe, humour noir et absence de censure, bref un achat indispensable !
Néness.